Patoumonde

Une fenêtre sur ma passion des jeux de rôles et des mondes imaginaires

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Les elfes de la forêt d'Alomen

Les elfes habitaient la forêt d’Alomen bien avant la naissance de Valedale, la retraite des elfes vers Evermeet et même avant les premières traces d’humains dans la forêt de Cormanthor. La communauté des elfes de la foret d’Alomen est située un peu trop loin des tribulations de la grande cité de Myth Drannor pour en être teintée. Elle est plus près de la nature, de la spiritualité et des plaisirs de la vie. Des elfes lunaires et forestiers vivent en commun pour le plus grand bonheur de la déesse Hanali Celanil qui admire leurs trésors de poésie, de peinture et de sculpture qu’ils produisent en son honneur.

 

Au début, remplie de joie et sa fierté, la déesse fit naître l’unicorne Yrondel, pour inspirer ses dévoués fidèles et protéger la pureté de leur forêt. Yrondel fut accepté et aimé, devint le symbole de Hanali Celanil sur Toril. Elle fut un symbole et une protectrice de la forêt d’Alomen et de ses enfants jusqu’à la malédiction qui allait voler l’esprit de la créature magique. On peut retrouver les détails de cette tragédie dans la complainte de Turiew et Deleflin.

 

Les elfes de la forêt d’Alomen ont été témoins de la naissance du Mythal et des abus de la magie au cœur de Myth Drannor. Ils ont subi les moqueries de leurs frères et sœurs de la grande cité alors que l’on prenait plaisir à ridiculiser l’aspect rustique des elfes d’Alomen et de leur refus d’entrer dans ce qui n’était pour eux que pure décadence. Cette communauté incarne la noblesse pure des elfes et la sagesse du mythe elfique. Myth Drannor représente le résultat du chaos incontrôlé et l’avertissement qu’il est tout aussi présent chez eux. Les elfes d’Alomen furent malheureusement témoins également de l’effondrement de la grande cité et des invasions démoniaques sur tout le territoire de la forêt de Cormanthor. Certains membres du cercle ne diront jamais qu’ils méritaient le sort réservé aux abuseurs et aux vaniteux. Ils ne le diront pas…

 

Puis vint l’apparition d’une nouvelle tour dans la vallée de la rivière Adrakis. Une citadelle recouverte d’une noirceur impénétrable qui retient la lumière comme un trou noir. Une citadelle construite comme par magie en l’espace d’une nuit. Suivirent les témoignages de rangers rapportant des activités d’elfes noirs dans la région de la vallée et plus à l’ouest, en direction des monts d’Omir Nagass. Cette apparition des damnés du panthéon elfique dans la région n’augurait rien de bon pour les anciens. Même si initialement, leur attention ne semblait pas tournée vers la forêt mais plutôt vers les villages humains du sud. Comme si les affrontements dans la cité de Myth Drannor n’étaient pas assez pour satisfaire leurs dispositions haineuses.

 

Avant ce jour, les elfes d’Alomen n’avaient jamais connu la vraie signification des mots conflit, confrontation, guerre et mort. Hanali Celanil et Yrondel les avaient protégés de la peine et de la souffrance. Même les orques évitaient les arbres maléfiques de cette forêt, préférant comme cible, les nains d’Omir Nagass. Seule des rencontres isolées d’ogres et de géants trop aventureux avaient nécessités de répandre le sang impur de ces races sur le sol sanctifié de la forêt d’Alomen.
Le massacre d’Eleem’Naelstah

Le cercle s’est réuni longtemps et souvent pour discuter des actions à prendre face à l’apparition des drow. Certains encourageaient la patience afin d’apprendre le but de leur implantation dans la région. D’autres proposaient l’action immédiate afin de les déloger avant leur enracinement. La possibilité de ne rien faire était également avancée comme étant la manière elfique.  En l’absence de menace immédiate il fut décidé d’observer les agissements de leurs nouveaux voisins pour établir leurs intentions. Cette décision sembla la plus sage jusqu’aux évènements qui ont menés au massacre du poste avancé d’Eleem’naelstah en 972 Dr.

 

Eleem’Naelstah était un grand ranger et héros des elfes d’Alomen et son nom fut donné au poste d’observation le plus au sud de la forêt. De ce point on pouvait voir venir d’éventuels envahisseurs et observer toute la vallée jusqu’à la rivière Adrakis. Avec l’apparition de la citadelle des elfes noirs, l’importance stratégique de ce poste était indéniable et un détachement permanent de rangers y avait été assigné.  Avant ce 5ième jour de Flamerule 972 Dr, aucun contact n’avait encore été signalé entre les elfes d’Alomen et leur sombre ennemis de toujours. Mais cette nuit sans lune marqua le premier contact entre les deux races. L’attaque fut brève, explosive et meurtrière. Des 18 elfes qui se trouvait dans le campement, 4 ont survécus parce qu’en patrouille à ce moment. Ce sont les restes de leurs amis démembrés, calcinés et grotesquement disposés sur le sol qui ont accueillis leur retour. Le massacre d’Eleem’naelstah marque la fin de l’age d’innocence pour les elfes d’Alomen.

 

Quelques jours suivant la tragédie d’Eleem’naelstah, avant même la fin de la période de deuil pour les victimes du massacre, les premiers signes d’une incursion d’araignées au nord étaient rapportés au cercle. L’arrivée simultanée des drow et les araignées ne pouvait être une coïncidence. Les sages du cercle ne pouvaient arriver à aucune autre conclusion que celle-ci : l’invasion de la forêt d’Alomen était commencée.

Les elfes habitaient la forêt d’Alomen bien avant la naissance de Valedale, la retraite des elfes vers Evermeet et même avant les premières traces d’humains dans la forêt de Cormanthor. La communauté des elfes de la foret d’Alomen est située un peu trop loin des tribulations de la grande cité de Myth Drannor pour en être teintée. Elle est plus près de la nature, de la spiritualité et des plaisirs de la vie. Des elfes lunaires et forestiers vivent en commun pour le plus grand bonheur de la déesse Hanali Celanil qui admire leurs trésors de poésie, de peinture et de sculpture qu’ils produisent en son honneur.

 

Au début, remplie de joie et sa fierté, la déesse fit naître l’unicorne Yrondel, pour inspirer ses dévoués fidèles et protéger la pureté de leur forêt. Yrondel fut accepté et aimé, devint le symbole de Hanali Celanil sur Toril. Elle fut un symbole et une protectrice de la forêt d’Alomen et de ses enfants jusqu’à la malédiction qui allait voler l’esprit de la créature magique. On peut retrouver les détails de cette tragédie dans la complainte de Turiew et Deleflin.

 

Les elfes de la forêt d’Alomen ont été témoins de la naissance du Mythal et des abus de la magie au cœur de Myth Drannor. Ils ont subi les moqueries de leurs frères et sœurs de la grande cité alors que l’on prenait plaisir à ridiculiser l’aspect rustique des elfes d’Alomen et de leur refus d’entrer dans ce qui n’était pour eux que pure décadence. Cette communauté incarne la noblesse pure des elfes et la sagesse du mythe elfique. Myth Drannor représente le résultat du chaos incontrôlé et l’avertissement qu’il est tout aussi présent chez eux. Les elfes d’Alomen furent malheureusement témoins également de l’effondrement de la grande cité et des invasions démoniaques sur tout le territoire de la forêt de Cormanthor. Certains membres du cercle ne diront jamais qu’ils méritaient le sort réservé aux abuseurs et aux vaniteux. Ils ne le diront pas…

 

Puis vint l’apparition d’une nouvelle tour dans la vallée de la rivière Adrakis. Une citadelle recouverte d’une noirceur impénétrable qui retient la lumière comme un trou noir. Une citadelle construite comme par magie en l’espace d’une nuit. Suivirent les témoignages de rangers rapportant des activités d’elfes noirs dans la région de la vallée et plus à l’ouest, en direction des monts d’Omir Nagass. Cette apparition des damnés du panthéon elfique dans la région n’augurait rien de bon pour les anciens. Même si initialement, leur attention ne semblait pas tournée vers la forêt mais plutôt vers les villages humains du sud. Comme si les affrontements dans la cité de Myth Drannor n’étaient pas assez pour satisfaire leurs dispositions haineuses.

 

Avant ce jour, les elfes d’Alomen n’avaient jamais connu la vraie signification des mots conflit, confrontation, guerre et mort. Hanali Celanil et Yrondel les avaient protégés de la peine et de la souffrance. Même les orques évitaient les arbres maléfiques de cette forêt, préférant comme cible, les nains d’Omir Nagass. Seule des rencontres isolées d’ogres et de géants trop aventureux avaient nécessités de répandre le sang impur de ces races sur le sol sanctifié de la forêt d’Alomen.
Le massacre d’Eleem’Naelstah

Le cercle s’est réuni longtemps et souvent pour discuter des actions à prendre face à l’apparition des drow. Certains encourageaient la patience afin d’apprendre le but de leur implantation dans la région. D’autres proposaient l’action immédiate afin de les déloger avant leur enracinement. La possibilité de ne rien faire était également avancée comme étant la manière elfique.  En l’absence de menace immédiate il fut décidé d’observer les agissements de leurs nouveaux voisins pour établir leurs intentions. Cette décision sembla la plus sage jusqu’aux évènements qui ont menés au massacre du poste avancé d’Eleem’naelstah en 972 Dr.

 

Eleem’Naelstah était un grand ranger et héros des elfes d’Alomen et son nom fut donné au poste d’observation le plus au sud de la forêt. De ce point on pouvait voir venir d’éventuels envahisseurs et observer toute la vallée jusqu’à la rivière Adrakis. Avec l’apparition de la citadelle des elfes noirs, l’importance stratégique de ce poste était indéniable et un détachement permanent de rangers y avait été assigné.  Avant ce 5ième jour de Flamerule 972 Dr, aucun contact n’avait encore été signalé entre les elfes d’Alomen et leur sombre ennemis de toujours. Mais cette nuit sans lune marqua le premier contact entre les deux races. L’attaque fut brève, explosive et meurtrière. Des 18 elfes qui se trouvait dans le campement, 4 ont survécus parce qu’en patrouille à ce moment. Ce sont les restes de leurs amis démembrés, calcinés et grotesquement disposés sur le sol qui ont accueillis leur retour. Le massacre d’Eleem’naelstah marque la fin de l’age d’innocence pour les elfes d’Alomen.

 

Quelques jours suivant la tragédie d’Eleem’naelstah, avant même la fin de la période de deuil pour les victimes du massacre, les premiers signes d’une incursion d’araignées au nord étaient rapportés au cercle. L’arrivée simultanée des drow et les araignées ne pouvait être une coïncidence. Les sages du cercle ne pouvaient arriver à aucune autre conclusion que celle-ci : l’invasion de la forêt d’Alomen était commencée.

Les elfes habitaient la forêt d’Alomen bien avant la naissance de Valedale, la retraite des elfes vers Evermeet et même avant les premières traces d’humains dans la forêt de Cormanthor. La communauté des elfes de la foret d’Alomen est située un peu trop loin des tribulations de la grande cité de Myth Drannor pour en être teintée. Elle est plus près de la nature, de la spiritualité et des plaisirs de la vie. Des elfes lunaires et forestiers vivent en commun pour le plus grand bonheur de la déesse Hanali Celanil qui admire leurs trésors de poésie, de peinture et de sculpture qu’ils produisent en son honneur.

 

Au début, remplie de joie et sa fierté, la déesse fit naître l’unicorne Yrondel, pour inspirer ses dévoués fidèles et protéger la pureté de leur forêt. Yrondel fut accepté et aimé, devint le symbole de Hanali Celanil sur Toril. Elle fut un symbole et une protectrice de la forêt d’Alomen et de ses enfants jusqu’à la malédiction qui allait voler l’esprit de la créature magique. On peut retrouver les détails de cette tragédie dans la complainte de Turiew et Deleflin.

 

Les elfes de la forêt d’Alomen ont été témoins de la naissance du Mythal et des abus de la magie au cœur de Myth Drannor. Ils ont subi les moqueries de leurs frères et sœurs de la grande cité alors que l’on prenait plaisir à ridiculiser l’aspect rustique des elfes d’Alomen et de leur refus d’entrer dans ce qui n’était pour eux que pure décadence. Cette communauté incarne la noblesse pure des elfes et la sagesse du mythe elfique. Myth Drannor représente le résultat du chaos incontrôlé et l’avertissement qu’il est tout aussi présent chez eux. Les elfes d’Alomen furent malheureusement témoins également de l’effondrement de la grande cité et des invasions démoniaques sur tout le territoire de la forêt de Cormanthor. Certains membres du cercle ne diront jamais qu’ils méritaient le sort réservé aux abuseurs et aux vaniteux. Ils ne le diront pas…

 

Puis vint l’apparition d’une nouvelle tour dans la vallée de la rivière Adrakis. Une citadelle recouverte d’une noirceur impénétrable qui retient la lumière comme un trou noir. Une citadelle construite comme par magie en l’espace d’une nuit. Suivirent les témoignages de rangers rapportant des activités d’elfes noirs dans la région de la vallée et plus à l’ouest, en direction des monts d’Omir Nagass. Cette apparition des damnés du panthéon elfique dans la région n’augurait rien de bon pour les anciens. Même si initialement, leur attention ne semblait pas tournée vers la forêt mais plutôt vers les villages humains du sud. Comme si les affrontements dans la cité de Myth Drannor n’étaient pas assez pour satisfaire leurs dispositions haineuses.

 

Avant ce jour, les elfes d’Alomen n’avaient jamais connu la vraie signification des mots conflit, confrontation, guerre et mort. Hanali Celanil et Yrondel les avaient protégés de la peine et de la souffrance. Même les orques évitaient les arbres maléfiques de cette forêt, préférant comme cible, les nains d’Omir Nagass. Seule des rencontres isolées d’ogres et de géants trop aventureux avaient nécessités de répandre le sang impur de ces races sur le sol sanctifié de la forêt d’Alomen.
Le massacre d’Eleem’Naelstah

Le cercle s’est réuni longtemps et souvent pour discuter des actions à prendre face à l’apparition des drow. Certains encourageaient la patience afin d’apprendre le but de leur implantation dans la région. D’autres proposaient l’action immédiate afin de les déloger avant leur enracinement. La possibilité de ne rien faire était également avancée comme étant la manière elfique.  En l’absence de menace immédiate il fut décidé d’observer les agissements de leurs nouveaux voisins pour établir leurs intentions. Cette décision sembla la plus sage jusqu’aux évènements qui ont menés au massacre du poste avancé d’Eleem’naelstah en 972 Dr.

 

Eleem’Naelstah était un grand ranger et héros des elfes d’Alomen et son nom fut donné au poste d’observation le plus au sud de la forêt. De ce point on pouvait voir venir d’éventuels envahisseurs et observer toute la vallée jusqu’à la rivière Adrakis. Avec l’apparition de la citadelle des elfes noirs, l’importance stratégique de ce poste était indéniable et un détachement permanent de rangers y avait été assigné.  Avant ce 5ième jour de Flamerule 972 Dr, aucun contact n’avait encore été signalé entre les elfes d’Alomen et leur sombre ennemis de toujours. Mais cette nuit sans lune marqua le premier contact entre les deux races. L’attaque fut brève, explosive et meurtrière. Des 18 elfes qui se trouvait dans le campement, 4 ont survécus parce qu’en patrouille à ce moment. Ce sont les restes de leurs amis démembrés, calcinés et grotesquement disposés sur le sol qui ont accueillis leur retour. Le massacre d’Eleem’naelstah marque la fin de l’age d’innocence pour les elfes d’Alomen.

 

Quelques jours suivant la tragédie d’Eleem’naelstah, avant même la fin de la période de deuil pour les victimes du massacre, les premiers signes d’une incursion d’araignées au nord étaient rapportés au cercle. L’arrivée simultanée des drow et les araignées ne pouvait être une coïncidence. Les sages du cercle ne pouvaient arriver à aucune autre conclusion que celle-ci : l’invasion de la forêt d’Alomen était commencée.

L'invasion de la forêt d'Alomen

Le siècle qui a suivi cette sombre année 972 Dr fut marqué des plus sombres souvenirs de l’histoire des elfes d’Alomen et de leur forêt. Le sang a été versé, les larmes aussi, la violence et la furie d’un peuple aussi. Pendant ces 100 ans, de simples observations d’araignées s’est transformé en complète invasion avec à sa source une créature arachnide que personne ne connaissait. Au fil des ans, la forêt d’Alomen s’est transformée en forêt des araignées. Même les voyageurs vers le nord ont fini par abandonner la route qui y passe au profit d’une route plus à l’Est. Les drow de la citadelle de l’ombre n’ont jamais cessés leurs incursions dans la forêt et certaines attaquent ont été faite conjointement avec des araignées. Les attaques étaient incessantes et vers 1060 Dr il était facile de prédire que l’extinction des elfes d’Alomen était proche, inévitable même. Certains ont suivis les traces de leurs frères et sœurs de Myth Drannor en entreprenant le voyage vers Evermeet. La plupart préféraient faire face au destin en se remettant entre les mains de Hanali Celanil pour défendre leur forêt jusqu’à la fin. Puis plus rien, l’année 1060 marque la disparition des elfes noirs et la destruction de la citadelle de l’ombre par des forces inconnues. La terre a tremblé cette nuit d’automne 1060 Dr et comme le jour de son apparition, la citadelle à disparu, engloutis dans un cataclysme qui marqua la surface de Toril d’une cicatrice de plusieurs Km de long. Certain croit à une crise interne, d’autre prétende l’intervention divine mais personne ne sait, ni ne comprends les évènements de cette nuit là. Au bord de la défaite et du désespoir, les survivants d’Alomen ne purent que pousser un profond soupir de soulagement devant cette tournure du destin. Même l’avancement des araignées a diminuée à partir de ce jour et complètement stoppée plus tard, avec l’aide d’Yrondel. Yrondel représentait l’espoir, le courage et la persévérance de toute une communauté d’elfes qui n’avait plus d’ongle pour s’accrocher, ne trouvait plus de branches pour éviter de sombrer. Avec Deleflin, la grande prêtresse de Hanali Celanil, à ses coté, le peuple à survécu et il redevint bon de vivre dans la forêt d’Alomen, maintenant devenu boisé.

La légende de Deleflin et Turiew

La vie dans la vallée n’avait jamais préoccupé les elfes. Les nains d’Omir Nagass n’avait jamais présentés d’intérêt pour eux non plus. La vie se limitait au couvert sécurisant des feuilles et des branches que leur divinité avait créée pour eux. Alors quand leur grande prêtresse Deleflin fut enveloppé d’amour pour un barbare de la tribu des Lorai, des humains de la vallée, la communauté fut perplexe et dérangée. On raconte la légende de cette façon : Il est dit que l’homme des plaines nommé Turiew se présenta au visage de la belle Deleflin un jour de printemps et bien que le moment fût bref, l’amour est né de cette brève rencontre. L’homme était chef de son peuple et fière de sa liberté, l’elfe était la représentante de sa déesse et d’une beauté divine. Toute une saison s’est écoulée en un éclair pour l’elfe et l’homme qui ont apprivoisé leurs différences. De l’unicorne Yrondel il est dit que de cette brève union il n’approuvait rien, mais par amour pour elle, jamais il ne dit mot. Cette saison là, les terres de Turiew et ses semblables furent envahis par une horde de créature mi-homme, mi-orque avec à leur tête un puissant sorcier inspirant la peur chez ses ennemis. L’histoire se souvient de lui comme Tamaich. Des terres du Nord ils sont arrivés en semant la destruction et la mort sur leur passage. Des anciens écrits, aucuns détails ne sont disponibles sur leurs origines. Le cercle a dû se pencher sur une demande de Deleflin pour venir en aide au pauvre peuple des Lorai, aux frères de son amour. Cette aide fut refusée. Les Lorai n’ayant jamais démontré de respect pour la forêt et surtout de peur de retrouver si peu de temps après la fin de la guerre avec les drow, un nouvel ennemi. Le temps était à la reconstruction et la Vallée n’avait jamais été d’intérêt pour les elfes. Il est dit que dans son profond désarroi, Deleflin implora le panthéon elfique pour offrir de l’aide au peuple des Lorai. Le souhait fut exaucé à grand risque. De la corne d’Yrondel, un épieu magique fut façonné pour percer l’armure de Tamaich et Yrondel s’offrit comme monture à Turiew pour résister à son aura de peur. Tel était son amour pour la prêtresse. Les dieux imposèrent une condition. La corne de Yrondel devait reposer de nouveau sur sa tête dans les trois jours suivant la transformation. Au delà de ce délai, Yrondel devrait vivre 300 ans dépourvus de son esprit et ses pouvoirs, comme une simple bête sans âme. Dans un combat ultime pour la liberté de son peuple, Turiew engagea le monstre Tamaich en duel. Le soleil et la lune furent témoin de l’affrontement qui se termina à la pointe de l’épieu magique de Turiew qui pu transpercer l’armure réputée indestructible de Tamaich. Le chef des Lorai senti toutefois la lame empoisonnée du monstre entre ses côtes au même moment. Il est dit que le dernier souffle de Turiew transporta le nom de Deleflin dans toute la vallée. Le combat qui devait désigner l’ultime seigneur des terres de la Vallée s’est transformé en traîtrise. Dans une rage incontrôlée, la horde des barbares de Tamaich s’est déchaînée sur l’ensemble du peuple des Lorai qui venait de voir leur chef terrassé. De nombreux orques, ogres et autres créatures vils furent envoyé en enfer ce jour là mais leur nombre était trop grand et le noble peuple des Lorai fut anéantit. Ni la corne, ni Yrondel et ni Deleflin n’ont été revu depuis ce jour.

Dans la région de Valedale, l'église de Tyr est principalement supportée par le clan Okinamay et son chef. Le dieu de la justice est toutefois reconnu par tous et son église est respectée par les habitants qui reconnaissent à leurs prêtres le rôle de juge dans de nombreux dilemmes entre fermiers, marchands ou autres artisans. Une petite chapelle est dédiée à Tyr à Dechêne et son patriarche aide le maire de la ville à administrer les conflits qui sont portés devant lui. À Fort Okinamay, on observe les 3 jours sacrés de chaque mois tel qu'ils sont pratiqués dans le reste de Faerûn. Le premier jour du mois est le jour du témoignage (the seeing justice), le 13ième jour du mois est le jour de l'amputation (the maiming) et le 22ième jour du mois se nomme le jour de l'aveuglement (the blinding). Plusieurs disciples de partout dans la région font le voyage tous les mois pour participer à ces cérémonies religieuses. L'église de Tyr est forte et porte le sentiment de la population qu'un jour, les citoyens de Archendale subiront le jugement du dieu de la justice pour l’attaque injuste qu'ils ont lancée sur le peuple de Sessrendale. Plusieurs attendent avec patience et croient que leur retour vers les Dales sera supporté par un Tyr vengeur qui n'attend que ce jour pour rendre sa justice.

Une forêt sans âme

Après la disparition de Deleflin et Yrondel, la communauté n’était plus que l’ombre du peuple fière de jadis. Le cercle faisait office d’autorité et de sagesse mais n’avait pas la vocation d’inspirer et d’élever l’esprit. Yrondel était un symbole religieux qui justifiait de vivre et surtout d’avoir vécu toute cette violence et cette peur des dernières années. Alors qu’enfin la communauté retrouvait le calme d’un autre âge et le goût de rebâtir, leur raison de vivre s’éteignait. Comment expliquer cela, comment justifier tout cela, comment y survivre. Tous se le demande encore aujourd’hui.

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